La définition du terme « open source » est assez simple mais connaît beaucoup d’amalgames. Il fait référence à tout logiciel dont les codes sont accessibles, ouverts. Cela favorise l’échange et la communication autour des connaissances du développement informatique de logiciel. Il existe une organisation Open Source Initiative (OSI), qui définit les critères et les conditions de l’appellation d’un logiciel selon ces termes. L’OSI publie une liste de licences approuvées « open source » sur son site internet.
Comment il apparaît ? Quelles conditions et critères doit remplir un logiciel pour être open source ? Quelles sont les différences entre lui et un logiciel libre ? Des questions tout à fait pertinentes qui trouveront leurs réponses dans les paragraphes suivants !
L’open source ça vient d’où ?
L’expression apparaît en 1998. Au Foresight Institute et grâce à Christine Peterson. L’objectif était de stopper les amalgames sur la gratuité de ces logiciels. En effet, à l’époque tout le monde parlait de « free software ». Et « free » signifie à la fois libre et à la fois gratuit. D’où les amalgames ! Car les logiciels open source sont libres mais ne sont pas gratuits !
Un peu d’histoire
Les premiers ordinateurs sont vendus, dans les années 60, avec des logiciels et leurs codes sources. Les clients pouvaient donc étendre et modifier les codes de leurs logiciels. En effet, les clients de l’époque ne pouvaient pas envisager de faire fonctionner un logiciel dont ils ne connaissaient pas les données internes.
Mais cela n’a pas suffit à faire entrer dans les esprits que ces logiciels ont un coût. En effet, « open » signifie « ouvert » et là encore les confusions vont bon train.
Entrent alors en scène Eric Raymond et Bruce Perens qui créent l’Open Source Initiative. Elle sera en charge de délivrer un label (OSI approved). Ce label est délivré aux licences qui remplissent les critères attendus et définis dans la définition de l’Open Source de l’OSI.
Depuis ces débuts, l’Open Source s’est intégrée dans les milieux professionnels et universitaires. Certains de ces logiciels s’emploient dans des systèmes destinés à la défense nationale par exemple.
Logiciel libre et Open Source, ce n’est pas la même chose
Le logiciel libre et le logiciel Open Source partagent des valeurs communes en effet. Mais ils ne doivent pas être considérés comme identiques ! Loin de là ! Ils différent notamment dans leurs approches.
Le logiciel libre
Richard Stallman définit le logiciel libre en lui ajoutant une notion fondamentale de liberté. Dans l’utilisation, la redistribution et dans la modification du code source. Il le définit grâce à la Free Software Foundation. Alors que l’Open Source est avant tout une méthode d’ingénierie, le logiciel libre est sans licence.
Le logiciel Open Source
Celui-ci se fonde alors sur un intérêt pratique. En effet, le développement du code source est collaboratif et ouvert à tous. Il contient souvent des explications et est distribué sous licence. En fonction de la licence choisie, il ne va pas de soi de pouvoir modifier le code, le redistribuer ou le partager. La licence existe alors pour limiter les actions. La lecture du code, quant à elle, est ouverte, d’où le nom de « open source ».
Les Open Source ne sont pas pour autant des logiciels gratuits
Les licences des logiciels Open Source sont en effet payantes pour des usages professionnels. Ces logiciels fonctionnent grâce à la collaboration de développeurs à travers le monde. Ces développeurs devront alors travailler ensemble à l’aide d’outils qui leurs permettront de coder ensemble. Ils doivent pouvoir communiquer et choisir un hébergeur qui leur permettent de rendre leurs travaux et le code accessible. GitHub, par exemple est un des outils adaptés à ces fins les plus utilisé au monde.
Les entreprises qui veulent implémenter des solutions Open Source devront faire appel à des éditeurs spécialisés. Ces derniers testeront et certifieront la souche code pour qu’elle corresponde aux exigences de l’entreprise. La facturation de ces procédés se fait en général à l’abonnement et inclue des prestations de maintenance.
Les conditions d’une licence agréée Open Source
Les licences agrées Open Source le sont donc grâce au label délivré par l’OSI. Ce label s’obtient sur certains critères et conditions qui sont les suivantes :
Tout d’abord, la licence n’empêche personne de vendre ou de donner le logiciel. Du moment qu’il est un composant de logiciels constitués de différents programmes, provenant eux-mêmes de différentes sources. Ni droits d’auteur, ni commission ne peuvent alors s’appliquer. C’est ce que l’on appelle la libre distribution. Ainsi, les œuvres dérivées peuvent exister. Mais sous les mêmes termes que ceux de la licence originale du logiciel de base. Il n’y a pas d’obligation à obtenir des licences supplémentaires par ceux à qui est redistribué le programme. Les droits rattachés à celui-ci s’appliquent à tous.
Un autre des principes fondamentaux est la non-discrimination. En effet, une licence ne doit pas discriminer des personnes ou des groupes de personnes. Elle ne doit pas non plus limiter l’application du logiciel à un champ particulier, pas d’interdiction de nature éthique par exemple. Ainsi, cela nous conduit à un autre principe, celui de la neutralité technologique. L’interface ne doit pas connaître de restrictions. Que cela soit par rapport à d’autres logiciels ou encore sur la spécificité du produit. Les mêmes droits d’application valent pour tous les logiciels.
Le code source et son intégrité
Le programme inclut un code source. Sous forme compilée ou non, sa redistribution est autorisée. Si, lors de la distribution, le code source n’est pas inclut alors il doit être fournit un moyen de le récupérer. Cette action peut être payante mais le prix doit être bas. En général il s’agira d’un lien de téléchargement gratuit. Il est strictement interdit de proposer un code source volontairement compliqué. Les codes sources doivent être accessibles dans la prise en main et dans la compréhension. Il est aussi interdit de rendre accessible seulement les formes intermédiaires du code source.
Enfin, la licence ne pas restreindre la redistribution du code source. Sauf si celle-ci propose des patchs ou fichiers de correction. De plus, la licence peut explicitement exiger que les œuvres dérivées portent un numéro de version différent ainsi qu’un autre nom que ceux du logiciel original.
Quelques logiciels Open Source
LibreOffice, Open Office pour l’édition de documents. Pour l’édition graphique nous pouvons citer GIMP ou Audacity. Mais le plus connu des logiciels Open Source reste sans aucuns doutes Linux. Des distributions en sont issues telles que Ubuntu, Fedora ou encore Debian. Des CMS également comme Plone, Drupal ou encore Joomla. Et enfin des CRM tels que OpenERP ou bien SugarCRM Community Edition.
Conclusion
Vous avez pu découvrir ou redécouvrir la définition du terme « open source » avec l’équipe Startbiz. Nous espérons que vous avez trouvé cet article utile !
Pour résumer, le code source d’un logiciel open source est public. Tout le monde peut le lire, le modifier pour développer le logiciel et le copier. Et même le diffuser selon les conditions de la licence, sans licence supplémentaire. Les logiciels Open Source sont très sûrs puisque la communauté est énorme et les mauvais codages sont vite repérés. Ainsi que les erreurs vite corrigées.
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